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Dans le marché des changes, où les transactions sont bidirectionnelles, les traders ne peuvent appréhender au mieux la complexité et la volatilité du marché et prendre des décisions d'investissement judicieuses que s'ils comprennent pleinement le concept de « contre-trading ».

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Le phénomène de « contre-trading » sur le marché des changes désigne généralement le fait que certaines plateformes de trading forex non conformes n'exécutent pas les ordres passés par les investisseurs, mais utilisent leurs propres fonds pour réaliser des opérations inverses. Dans ce modèle, les gains de l'investisseur et les pertes de la plateforme sont directement opposés, et vice versa. Ce type de spéculation viole non seulement le principe d'équité du marché, mais nuit également gravement aux intérêts des investisseurs.
Face à la réalité du contre-trading sur le marché des changes, les traders doivent se méfier du modèle de « teneur de marché » adopté par certaines plateformes de trading. Dans ce modèle, la plateforme agit comme contrepartie du trader, au lieu de transmettre directement les ordres au marché. Autrement dit, les traders négocient en réalité avec la plateforme, et non avec d'autres acteurs du marché. Ce modèle est comparable à un pari contre la banque au casino : le gain du trader entraîne la perte de la plateforme, et inversement. Certaines plateformes peuvent utiliser des avantages informationnels et des techniques de manipulation pour influencer les cours, augmentant ainsi le risque de perte pour le trader.
Dans le trading bidirectionnel sur le marché des changes, la relation entre les traders et les courtiers est similaire à celle des joueurs et du casino. Le trading sur marge en forex pour les particuliers utilise généralement un modèle de teneur de marché, qui assure la liquidité du marché, mais fait également de la plateforme une contrepartie. Cela signifie que lorsque les traders réalisent des gains, la plateforme peut subir des pertes. Lorsque les traders subissent des pertes, la plateforme peut en tirer profit. Cependant, les courtiers respectueux de la réglementation disposent généralement de mécanismes de couverture et sont disposés à couvrir les ordres des investisseurs à rentabilité stable sur des marchés plus élevés. Cette couverture permet non seulement aux courtiers de gérer les risques, mais aussi d'offrir aux investisseurs un environnement de trading relativement équitable.
Dans certains cas, les courtiers peuvent même pratiquer le copy trading. Par exemple, si un trader forex place un lot d'or auprès d'un courtier, ce dernier peut copier l'ordre auprès d'un fournisseur de liquidités (LP) pour dix lots. Ce copy trading repose généralement sur la reconnaissance de la stratégie performante de l'investisseur, mais il reste relativement rare. Ce type de couverture et de copy trading n'intervient que lorsqu'un investisseur démontre une rentabilité constante et que sa stratégie de trading est approuvée par le courtier. Toutefois, tous les traders ne bénéficient pas de ce traitement. La plupart d'entre eux doivent encore s'appuyer sur leurs propres connaissances et leur expérience pour gérer les risques potentiels dans des environnements de marché complexes.

Dans le domaine du trading bidirectionnel sur le marché des changes, les traders performants font souvent preuve de prudence dans leurs interactions et communications avec les autres traders. Cette attitude ne découle ni d'arrogance ni d'isolement, mais plutôt d'une compréhension approfondie des caractéristiques des acteurs du marché, des lois de la psychologie humaine et de la nécessité de préserver leur propre performance.

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Pour les traders performants, le cœur du trading réside dans le maintien d'une prise de décision rationnelle et d'un état d'esprit stable. Toute communication ou interaction superflue peut facilement introduire des interférences extérieures, voire déclencher des émotions négatives. Par conséquent, le choix judicieux des interlocuteurs et des contextes de communication constitue une stratégie auxiliaire essentielle pour maintenir l'efficacité de leur système de trading et garantir une rentabilité à long terme.
Du point de vue de la composition globale du marché, une grande proportion de traders forex présentent une tendance à l'« agressivité », ce qui conduit les traders performants à limiter leurs échanges avec ce groupe. La raison principale est que la grande majorité des traders forex ordinaires perdent régulièrement de l'argent. Ces pertes répétées engendrent non seulement une pression économique, mais affectent aussi constamment l'estime de soi. Chaque perte est vécue comme un affront direct à leur jugement et à leurs compétences techniques en matière de trading. Ce cercle vicieux de rétroaction négative s'accumule progressivement et se traduit par des émotions négatives telles que l'anxiété, l'irritabilité et la frustration. De par la nature humaine, lorsqu'une personne est constamment en proie à des pertes, ou même confrontée à une forte pression financière due à ces pertes (par exemple, « perdre tellement d'argent qu'elle n'a même plus de quoi se nourrir »), il est difficile de rester serein et avenant. Comme le dit l'adage, « c'est lorsque les poches sont pleines qu'on apprend les bonnes manières ». Lorsque la stabilité financière de base n'est plus assurée, la capacité à maîtriser ses émotions diminue naturellement et considérablement. Dans ce contexte, il est illusoire pour un trader expérimenté d'espérer une communication apaisée avec une personne ayant subi des pertes, car cela va à l'encontre de la nature humaine.
Ce risque de transmission d'émotions négatives est particulièrement manifeste dans les échanges publics. Par exemple, sur des plateformes publiques comme les forums, lorsqu'un trader performant tente de répondre aux questions d'autres traders, il est souvent confronté à des critiques acerbes, des questionnements intempestifs, voire des attaques malveillantes. Certains traders perdants transforment leur frustration en hostilité envers autrui, déversant leurs émotions négatives en réfutant et en niant les points de vue des autres. Même si les propos du trader performant sont objectifs et raisonnables, ils peuvent devenir la cible de leurs attaques. Pour ceux qui subissent des pertes, ce type d'exutoire peut soulager temporairement la pression psychologique et permettre d'atteindre un certain équilibre mental. Cependant, pour les traders performants, absorber passivement ces émotions négatives peut facilement perturber leur état d'esprit à long terme, entraînant dépression, irritabilité et, dans les cas les plus graves, affectant même la rationalité de leurs décisions de trading et les exposant à une situation où ils se sentent « pris en otage par les émotions des autres ». Par conséquent, éviter activement les situations de communication conflictuelles telles que les forums en ligne devient un choix naturel pour les traders performants afin de préserver leur santé mentale.
De plus, même les traders forex les plus performants sont confrontés à l'instabilité émotionnelle lors de pertes ou de revers de marché : « Quand on perd de l'argent, on ne maîtrise pas ses émotions. » Il s'agit d'une faiblesse humaine universelle que les traders les plus performants ne peuvent totalement éviter. Durant ces périodes de fluctuations émotionnelles, ils choisissent souvent de réduire leurs interactions avec autrui. L'objectif principal est d'éviter de transmettre leurs émotions négatives, de prévenir des paroles ou des actes inappropriés dus à cette instabilité émotionnelle qui pourraient nuire à leur image professionnelle sur le marché, et surtout, de limiter les contacts extérieurs afin de se concentrer plus rapidement sur l'analyse et l'ajustement de leur propre système de trading, plutôt que de créer des conflits supplémentaires ou de prendre de mauvaises décisions sous l'effet d'interactions inappropriées lorsqu'ils sont de mauvaise humeur.
Du point de vue du contenu de la communication, les traders performants font également preuve de prudence lorsqu'ils s'adressent à des novices en trading forex, en particulier si ces derniers manquent de connaissances de base. Ils ne consacrent généralement pas beaucoup d'énergie à leur enseigner les fondamentaux. Il ne s'agit pas d'avarice, mais d'une approche fondée sur la nature pratique de l'apprentissage du trading. Les compétences fondamentales du trading forex s'acquièrent progressivement par l'expérience, l'erreur et la pratique. L'apprentissage des connaissances de base est plus adapté aux supports standardisés tels que les manuels et les formations. La valeur ajoutée des traders performants réside dans le partage de leur expérience pratique et de leur réflexion stratégique, plutôt que dans la vulgarisation de théories fondamentales. Plus important encore, face à leurs pertes, de nombreux traders forex en difficulté ont tendance à chercher des excuses externes à leurs échecs au lieu d'analyser leurs propres compétences techniques, leur état d'esprit et leurs stratégies. Ce biais d'attribution les empêche d'assimiler pleinement les informations pertinentes issues des discussions. Même lorsque des traders performants partagent leurs expériences, ils peuvent les interpréter à tort comme « non applicables à leur situation » ou comme étant « propres à ce marché », voire inventer des raisons telles qu'une « fluctuation de prix raisonnable » ou une « manipulation du marché » pour justifier leurs pertes. Une telle communication non seulement ne produit aucun résultat positif, mais peut également épuiser l'énergie des traders performants.
Cette mentalité de « cherche d'excuses » est particulièrement répandue sur les forums fréquentés par les investisseurs particuliers. Certains d'entre eux, souvent qualifiés d'« obstinés », s'accrochent à leurs idées fausses et passent leurs journées à discuter de sujets stériles comme la « manipulation de marché » et le « signalement des opérations illégales », créant ainsi une atmosphère hostile. Pour les traders performants, ces échanges sont inutiles : ils n'ont ni le temps de réfuter ces arguments infondés, ni l'envie de perdre leur temps dans des querelles stériles. Après tout, pour eux, le temps est précieux et doit être consacré à l'analyse de marché, à l'optimisation des stratégies et à l'exécution des transactions, et non à débattre avec des perdants pour savoir qui a raison et qui a tort. Plus important encore, ces derniers souffrent souvent d'un biais cognitif égocentrique, se croyant au centre du monde et persuadés d'avoir toujours raison. Ce schéma de pensée rend toute communication efficace impossible et engendre facilement des conflits, renforçant ainsi la tendance des traders performants à limiter la communication.
Outre les personnes qui perdent régulièrement, il existe un autre groupe particulier sur le marché : ceux qui gagnent leur vie en vendant des formations au trading forex. Ces personnes ont tendance à être encore plus agressives. Pour les vendeurs de formations, la vente de ces formations est leur principale source de revenus. Ils investissent temps et énergie dans leur élaboration, espérant ainsi monétiser leurs connaissances, même si ce n'est qu'une somme dérisoire ; c'est le fondement de leur activité. Certains traders, face à la promotion de ces formations, refusent non seulement d'acheter, mais ont aussi recours à des mesures extrêmes pour remettre en question, voire attaquer, les vendeurs. Par exemple, ils peuvent révéler publiquement la valeur de la formation, allant jusqu'à les accuser de « vendre de la contrefaçon » ou d'« escroquer les investisseurs ». Ce comportement constitue non seulement un déni de la compétence professionnelle du vendeur, mais aussi une atteinte directe à ses moyens de subsistance. Dans la pensée chinoise traditionnelle, « priver quelqu'un de ses moyens de subsistance, c'est comme tuer ses parents ». De telles attaques, qui touchent aux intérêts fondamentaux, provoquent naturellement une forte réaction émotionnelle chez le vendeur, le rendant plus hostile que les personnes qui perdent régulièrement et pouvant même le pousser à des mesures extrêmes. Les traders performants évitent délibérément de communiquer avec ce groupe afin de prévenir tout conflit d'intérêts et confrontation émotionnelle inutiles.

Sur le marché des changes, un phénomène intéressant se dessine : ceux qui gagnent réellement de l'argent en trading forex ne suivent quasiment jamais de formation.

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Ce n'est pas par refus délibéré, mais plutôt la nature même du trading forex, conjuguée aux difficultés inhérentes à la formation, les en dissuade. Et l'on pourrait être surpris d'apprendre que, pour ces traders expérimentés, dispenser des formations est encore plus ardu que de gagner de l'argent en tradant eux-mêmes. C'est ce qui explique la réticence de la plupart des personnes compétentes à s'engager dans la formation.
Parlons maintenant du trading forex. Ce secteur valorise énormément les compétences authentiques et l'expérience pratique. Si vous les maîtrisez, vous les maîtrisez vraiment ; si vous ne les maîtrisez pas, l'apprentissage n'est pas chose facile non plus – il y a une certaine « polarisation ». Ceux qui gagnent régulièrement de l'argent et maîtrisent les rouages ​​du trading ont perfectionné leurs compétences grâce à des années d'expérience sur le marché, accumulant progressivement connaissances et compréhension des tendances. Ils possèdent déjà leurs propres méthodes de trading efficaces et n'ont pas besoin de formation externe pour progresser. À l'inverse, ceux qui peinent à trader et souhaitent désespérément s'améliorer connaissent souvent des profits irréguliers suivis de pertes, ou bien des pertes constantes. Leurs ressources financières sont limitées et ils ne peuvent pas se permettre de suivre des formations. D'autres sont des traders moyens, très prudents avec leurs dépenses ; ils n'investiront pas facilement dans une formation à moins d'en constater les réels bénéfices. Par conséquent, les clients potentiels des programmes de formation sont soit désintéressés, soit n'ont pas les moyens de se la payer, soit refusent de payer : la clientèle elle-même pose problème.
Quant à trouver un bon mentor, les mentors de qualité en trading forex sont extrêmement rares. Les traders performants qui gagnent régulièrement de l'argent ont des méthodes uniques : certains s'appuient sur leur « intuition » du marché, d'autres sur leur expérience de la gestion des risques en situation réelle, et d'autres encore sur des années d'habitudes de trading cultivées. Ces notions ne peuvent être décomposées en cours étape par étape pour être enseignées à autrui. Même s'ils sont disposés à partager leurs stratégies de trading, ils ne peuvent reproduire leurs compétences fondamentales qui leur permettent de gagner de l'argent. Au contraire, la plupart de ceux qui proposent activement des formations de « formateurs » ne sont eux-mêmes pas rentables sur le marché. Leur contenu se limite soit à de la théorie de manuel, soit à des méthodes obsolètes et inefficaces. Pour les débutants, apprendre ces techniques non seulement ne leur permettra pas de gagner de l'argent, mais risque aussi de les induire en erreur et de leur inculquer de mauvaises habitudes de trading. L'efficacité de ces formations est donc aléatoire.
Plus important encore, l'efficacité d'une formation en forex est facile à évaluer. Compter sur une formation pour « tromper » les gens et leur faire gagner de l'argent est une stratégie vouée à l'échec. Contrairement à la vente de produits anxiogènes ou à la promotion de divertissements, où il est facile de convaincre les gens d'acheter, la qualité d'une formation dépend de la capacité des étudiants à gagner de l'argent après l'avoir suivie. Si les étudiants continuent de perdre de l'argent après la formation, ou même s'ils en perdent davantage, il sera immédiatement évident pour tous que la formation est inutile. La mauvaise réputation se répandra et plus personne ne s'inscrira, rendant ce modèle de formation non viable. Le principe du « tester et voir » appliqué aux programmes de formation les empêche de s'appuyer sur de vaines promesses pour exploiter les étudiants à long terme ; ils doivent faire leurs preuves par des résultats concrets. Or, la plupart des organismes de formation n'y parviennent pas, ce qui rend les traders expérimentés encore plus réticents à se former.
En fin de compte, les traders expérimentés ont déjà généré des revenus grâce à leur propre activité et n'ont pas besoin de revenus supplémentaires via la formation. De plus, la formation comporte des risques : si les enseignements ne permettent pas aux étudiants de gagner de l'argent, cela peut nuire à leur réputation et même engendrer des litiges, affectant ainsi leur activité de trading habituelle. Par conséquent, fidèles à la philosophie du trading qui consiste à « éviter les tâches difficiles et à suivre les règles », les traders expérimentés évitent naturellement la question délicate de la formation, créant ainsi sur le marché du Forex une situation où « ceux qui savent trader n'enseignent pas, et ceux qui enseignent ne savent pas trader ».

Dans le trading bidirectionnel du forex, même avec des qualifications financières, les traders peinent souvent à atteindre l'indépendance financière.

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Prenons l'exemple du CFA. Malgré cette certification, le taux de réussite des transactions reste très faible. La raison est simple : même les diplômés des meilleures universités mondiales en finance deviennent rarement milliardaires. Les données montrent que les études supérieures permettent souvent d'être de meilleurs employés, plutôt que d'atteindre l'indépendance financière.
Le titre de CFA, ou Chartered Financial Analyst, est une qualification professionnelle créée en 1963 par l'Association for Investment Management and Research (AIMR) L'examen CFA, organisé deux fois par an, est l'un des plus importants examens professionnels au monde et une certification reconnue dans le secteur mondial des investissements et de la gestion de valeurs mobilières. En réalité, il s'agit surtout d'un tremplin vers l'emploi. Ceux qui excellent dans l'apprentissage et les examens peuvent obtenir plus facilement diverses certifications, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'ils sont compétents en trading forex. De nombreux analystes forex sont capables d'anticiper des tendances futures apparemment logiques en se basant sur les conditions et les fondamentaux du marché, mais peinent à réussir dans la pratique.
Les titulaires du CFA sont souvent plus aptes à la formation, à l'instar des enseignants certifiés – un diplôme est indispensable pour enseigner. Les détenteurs de ces certifications les obtiennent généralement pour valoriser leur image et leur réputation, tout comme un diplôme universitaire remplit une fonction similaire. Réussir les trois niveaux de l'examen CFA témoigne d'une bonne mémoire, d'une maîtrise correcte de l'anglais, d'une grande persévérance et d'un certain niveau de connaissances financières. Pour les employés des marchés financiers, ces qualités sont suffisantes, mais leur capacité à se traduire concrètement en compétences de trading ne peut être évaluée par des examens. Seule une pratique concrète du marché et la réalisation de profits constants permettent de démontrer véritablement ses compétences en trading. Cependant, la maîtrise des techniques d'examen ne garantit pas un véritable « talent de trader », car les traders réellement rentables recherchent rarement ces certifications. Obtenir des certifications revient davantage à bénéficier du soutien d'institutions, ce qui, au fond, n'a aucune signification.

Sur le marché bidirectionnel du forex, une idée fausse fondamentale mérite d'être clarifiée : il n'existe aucune corrélation directe entre les différentes certifications financières détenues par les traders et leurs profits réels.

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Autrement dit, posséder une certification ne garantit pas des profits stables sur le marché, et la présence ou le niveau d'une certification ne déterminent pas directement la qualité des résultats de trading. Cette conclusion dépend de la nature pratique du trading forex, de la pertinence des certifications et du rôle essentiel de la conscience professionnelle du trader.
Avant tout, il est crucial de comprendre que la rentabilité en trading forex n'est jamais déterminée par un seul facteur. Les connaissances professionnelles acquises grâce aux certifications ne constituent qu'un fondement, et non la variable déterminante. Si le savoir est précieux – par exemple, les certifications portant sur la théorie des taux de change, les cadres d'analyse macroéconomique et les principes fondamentaux de la gestion des risques peuvent aider les traders à comprendre la logique de base des opérations de marché –, deux écarts importants subsistent entre ces connaissances théoriques et la pratique du trading : les fluctuations du marché et leur mise en œuvre. Les fluctuations du marché sont influencées par des facteurs complexes et en constante évolution, tels que la géopolitique, la politique monétaire et les flux de capitaux. Même avec des connaissances théoriques solides, l'incapacité à adapter ses stratégies aux conditions réelles du marché ou à gérer les risques imprévus peut entraîner des pertes. Pour les novices complets qui ne connaissent pas le marché des changes, s'y lancer à l'aveuglette, sans compréhension de base, augmente considérablement le risque de perte. Cependant, cela ne signifie pas que « le savoir garantit le profit » ; les deux ne sont pas liés par une relation de cause à effet.
Par essence, la fonction première des certifications est de « certifier une qualification », et non de « garantir le profit ». Prenons l'exemple du CFA : les traders qui obtiennent cette certification grâce à un apprentissage systématique maîtrisent un système de connaissances standardisé dans le domaine financier, prouvant ainsi qu'ils possèdent les compétences de base pour exercer des activités financières connexes. De même qu'un diplôme universitaire atteste d'un niveau d'études supérieures et un certificat d'enseignement d'une qualification pédagogique, la certification constitue davantage un tremplin vers le monde du travail ou une reconnaissance de l'expérience professionnelle qu'un véritable sésame pour le trading. Un trader certifié peut être plus familier avec des outils théoriques tels que l'analyse des états financiers et les modèles d'évaluation des actifs, mais la capacité à transformer ces outils en stratégies de trading rentables reste à démontrer sur le terrain. Inversement, des traders non certifiés peuvent également être rentables s'ils parviennent à adapter leur logique de trading au marché grâce à une longue expérience pratique. En résumé, une certification peut attester de la possession de connaissances professionnelles, mais ne peut pas prouver la capacité à bien trader ; les critères d'évaluation sont totalement différents.
De plus, le rôle réel des certifications en trading se traduit davantage par une augmentation des probabilités de succès que par une garantie de réussite. Il est indéniable que les traders ayant suivi une formation systématique et possédant des certifications bénéficient d'avantages intrinsèques par rapport à ceux qui s'appuient uniquement sur leur jugement subjectif et manquent de formation professionnelle. Ces avantages résident dans leur compréhension des règles du marché, leur capacité à élaborer des stratégies de trading et à identifier les risques fondamentaux, ce qui, en théorie, leur permet d'obtenir de meilleurs résultats. Cependant, il ne s'agit que d'une possibilité, et non d'une certitude. En réalité, la réussite en trading repose avant tout sur l'expérience pratique : la capacité à mettre en place un système de trading adapté à son propre style, à synthétiser et optimiser ses stratégies après chaque gain ou perte, et à maintenir une discipline rigoureuse face aux fluctuations du marché sont autant de facteurs déterminants pour la rentabilité. De même que certains traders améliorent leur taux de réussite en analysant constamment leurs transactions passées malgré une maîtrise théorique de base, tandis que d'autres restent bloqués au stade théorique, les connaissances systématiques acquises grâce aux certifications doivent impérativement se traduire par une réelle capacité de trading grâce à l'expérience pratique ; sinon, elles demeurent de simples connaissances théoriques.
Plus important encore, le trading forex est essentiellement une « guerre psychologique contre soi-même », où le trader est la principale variable déterminant le succès ou l'échec – un aspect que les certifications ne peuvent pas couvrir. Prenons des exemples concrets : un conducteur titulaire d'un permis n'est pas forcément un bon conducteur ; il peut être habile à conduire, mais incapable de gérer des conditions routières complexes. Un psychologue certifié peut posséder des compétences professionnelles en matière de conseil, mais avoir du mal à gérer ses propres émotions, ce qui peut engendrer une détresse psychologique. De même, même avec une certification prestigieuse comme le CFA, l'incapacité à surmonter ses faiblesses humaines en trading peut toujours entraîner des pertes sur le marché. Pour les traders, le plus grand risque n'est pas la volatilité du marché, mais plutôt leurs propres biais cognitifs : l'incapacité à reconnaître objectivement et rationnellement leurs propres limites, et l'incapacité à gérer leur avidité, leur peur, leurs espoirs illusoires et leur anxiété. Ces conflits psychologiques ont un impact direct sur les décisions de trading : lorsque le marché monte, l'avidité les empêche de prendre des bénéfices, ce qui finit par annuler leurs gains ; lorsque le marché baisse, la peur les pousse à passer des ordres stop-loss aveugles, leur faisant manquer des opportunités de rebond. Même après des pertes consécutives, le refus d'affronter la réalité conduit à l'auto-illusion, à la dissimulation des pertes et à l'évitement des problèmes. Ce manque de confrontation avec soi-même est la cause profonde des mauvaises performances de la plupart des traders, et les certifications ne les aident ni à se comprendre ni à résoudre ces conflits psychologiques.
Les données de marché le confirment clairement : le marché du forex souffre depuis longtemps d'un taux de perte de 80 à 90 % (en fonction du nombre de participants). Ce pourcentage n'a pas significativement évolué malgré la présence de certifications chez certains traders ; même avec un CFA, l'incapacité à faire le lien entre la théorie et la pratique, ou entre la compréhension et l'action, peut toujours entraîner des pertes. De plus, une mauvaise évaluation de ses propres capacités (croire qu'« un certificat garantit les profits ») peut conduire à une prise de risques plus importante et à des pertes encore plus grandes. Plus important encore, face à ces taux de perte élevés, la plupart des traders rechignent à reconnaître leurs pertes et peinent à affronter honnêtement les problèmes de leur trading. Cette « auto-évitement » amplifie l'impact négatif des faiblesses psychologiques sur le trading, créant un cercle vicieux de « perte – évitement – ​​nouvelles pertes ». Les certifications n'ont pratiquement aucun rôle positif dans ce cycle.
En conclusion, en trading forex, la valeur des certifications réside davantage dans les connaissances professionnelles et les qualifications acquises. Elles peuvent certes fournir un cadre cognitif de base aux traders, mais ne se traduisent pas directement par des profits. Ce qui détermine véritablement la réussite ou l'échec en trading, c'est un système de trading affiné par l'expérience, la capacité à analyser et à synthétiser les leçons apprises, et la maîtrise de ses propres émotions. Ce n'est qu'en reconnaissant que « certificats ≠ profits », en se concentrant sur une amélioration concrète et en affrontant ses propres faiblesses que l'on peut accroître ses chances de rentabilité sur le marché forex, un marché à haut risque. Autrement, même un certificat prestigieux peut entraîner des pertes lors des fluctuations du marché.

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